petite prose verdoyante
L'herbe verte est douce à sa frêle nuque
Ses cheveux dorés brillent au soleil légèrement voilé
Allongée sur le dos les jambes relevées l'une sur l'autre
Entre les mains un brin d'herbe large et épais
Qu'elle sépare en « traits » étroits comme si elle effeuillait une fleur
En prenant bien soin de le faire sur toute sa longueur
Puis elle laisse tomber une à une ces brindilles sur la peau dénudée
De son décolleté : le contraste entre sa peau blanche et le vert soutenu de ces « filets » d'herbe
Dessine de douces et tendres arabesques
Un léger sourire aux lèvres
A de nombreuses lieues de là l'homme imaginant cette scène
Se dit que la vie peut être belle tout en songeant à un futur plus ou moins proche
Mais tout à coup l'orage gronde va falloir se mettre à l'abri …..........